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Oh la la Palermo! PALERMO. Le plus grand, le plus vert, le plus fréquenté, le plus chic…

Oh la la Palermo! PALERMO. Le plus grand, le plus vert, le plus fréquenté, le plus convoité, le plus pratique, le plus branché, le plus calme, le plus chic…



Palermo, symbole de réussite, de raffinement, d’exclusivité, de modernisme. C’est le quartier que tout le monde aime et aucun porteño ne saurait prononcer son nom sans un léger soupir.

(Porteño : Natif de la ville de Buenos Aires).

On ne peut pas le détester et encore moins l’ignorer, car il est quasiment impossible de visiter Buenos Aires sans y passer au moins une fois.

Et encore plus improbable de ne pas y retourner. C’est tout d’abord l’un des quartiers les plus résidentiels de Buenos Aires, le quartier de la classe moyenne porteña par excellence. Mais avec ses belles demeures, ses ambassades et ses immeubles hauts de gamme c’est aussi le quartier de quelques-unes des plus riches familles argentines.

Palermo n’est pas pour autant un quartier fermé. C’est d’ailleurs l’un des principaux carrefours de Buenos Aires, où l’on découvre le plus grand mouvement de personnes et de transports de cette mégapole.

Plaza Italia, le cour latent de Palermo, est à elle -toute seule- un pivot incontournable dans ce tourbillonnement humain, puisque c’est autour d’elle que des dizaines de milliers de porteños de tous bords commutent quotidiennement entre leur maison et leur lieu de travail.

Serrés au point de ne plus laisser place ni aux préjugés dans un des colectivos (autobus) des quelques 35 lignes ayant un arrêt sur la plaza Italia, ils la contournent jour après jour dans un chaos organisé. D’autres voyageurs, plus discrets mais tout aussi nombreux se frayent un chemin sous terre, dans un des wagons bondés du subte D (métro), qui au départ de la rue piétonne Florida transperce Palermo pour s’arrêter un peu plus loin, dans son voisin et tout aussi chic quartier de Belgrano.

Lieu de rencontre de tous les Argentins : les porteños, les bonaerenses (habitants de la Province de Buenos Aires) mais aussi les autres, ceux de « l’intérieur », comme on aime appeler les provinces argentines. Ceux qui arrivent en masse pendant les vacances scolaires et, tourisme oblige, se retrouvent eux aussi à franchir les portes de Plaza Italia pour visiter le jardin zoologique, le jardin botanique, les deux grands shoppings de Palermo, le planétaire, les bois de Palermo, les petites boutiques de Palermo Viejo.

Lieu de passage presque incontournable pour tous les voyageurs à l’intérieur du pays qui, pour la plupart, doivent changer leur vol à « Aeroparque », l’aéroport national, situé en plein cour des bois de Palermo sur les rives du Rio de la Plata, notre fleuve d’argent couleur de bronze. Lieu de rencontre également pour les milliers d’amateurs en tout genre qui ne manqueront pas d’assister tout au long de l’année à l’une des centaines d’expositions organisées à La Sociedad Rural .

Construite il y a plus de 120 ans pour abriter l’une des plus grandes foires mondiales de l’agriculture et le plus important marché bovin pour l’export, la Rural est aujourd’hui le centre d’exposition le plus fréquenté de Buenos Aires.

Elle héberge des manifestations aussi variées que populaires, telles que la foire du livre, le championnat et le festival mondial de tango, le marché international de design et d’Art contemporain, le salon de l’automobile, les défilés haute couture et prêt-à-porter argentins, pour n’en citer que quelques uns.

Et bien sur, la grande foire annuelle de l’agriculture, qui continue à battre des records de fréquentations chaque année. Palermo, symbole de réussite et vitrine de la reprise économique. C’est en quelque sorte la représentation du rêve argentin dans tout son éclectisme. Celui de son fondateur sicilien, Juan Dominguez Palermo, qui en décida le sort en assainissant cette zone marécageuse et en esquissant son urbanisation dès le XVI siècle.

Un visionnaire, qui laissera non seulement son nom et un arrière goût de Méditerranée, mais aussi les fondations qui inspireront un siècle plus tard une classe politique modernisatrice et libérale, qui poursuivra l’ouvre du fondateur en nous offrant l’un des plus grands parcs urbains, la plus grande étendue verte de la ville, le poumon de Buenos Aires: les bois de Palermo, avec ses grands lacs, son terrain de golf, l’hippodrome et les deux centres hippiques, entre autres.

La rêve aussi de ses premiers habitants, nos arrière-grands-parents immigrés européens, qui venaient un bras devant, un bras derrière, fuyant la misère, le cour gros comme une dinde, à la recherche d’une nouvelle vie, appâtés par les récits de ces aventuriers charlatans et porte-parole du nouveau monde, un monde à la portée de tous. Ceux qui donnèrent au quartier ce qu’il a de plus touchant : son caractère, fortement marqué par la nostalgie. Beaucoup de nostalgie.

Nostalgie imposée par un passé de guerres combattues, de persécutions, de villes détruites, de familles déchirées, d’exil forcé.

Mais une nostalgie heureusement imbibée de passion et de vitalité. Un peu poussée l’instinct mais surtout alimentée par l’espoir, l’espoir d’une vie meilleure. Trois sentiments que l’on retrouve dans tous ces vieux « boliches », sorte de guinguettes dilapidées en voix de disparition, mais aussi dans les nombreux salons de tango populaires, les fameuses milongas , où s’entremêlent les jambes et se mélangent les genres, les générations et les styles.

Le rêve poursuivi par cette première génération d’argentins encore allaités par leurs influences européennes et qui pendant les années de gloire des années 30 et 40, édifiaient, bâtissaient ce qui était désormais leur pays, leur quartier, tout en suivant de très près les styles les plus en vogue en Europe.

Ceux qui marqueront à tout jamais Palermo par son exubérance mais aussi par son bon ton et sa diversité architecturale. Diversité qui, sous la spéculation immobilière des dernières années, a fait renaître une sorte d’orgueil national et un instinct de préservation, comme en témoignent les sous-quartiers rebaptisés Palermo Soho et Palermo Hollywood , où les rénovations et la construction prennent l’envol (tout comme les prix des loyers !).

Et pourquoi pas le rêve plus récent de cette toute nouvelle classe moyenne, bohème et créative, issue (ou survécue) de la dernière crise, qui marque les tendances dans les vitrines des boutiques de jeunes créateurs, qui se proclame dans les assiettes des restos branchés ou qui sirote une caipirinha sur les solariums des nouveaux lofts de Palermo Viejo. Ce Vieux Palermo où les poètes, écrivains et artistes émigrés de jadis ont laissé place au design, la mode et la production audiovisuelle, des secteurs toujours en hausse, synonymes du renouveau et de la force culturelle argentine.

Palermo c’est aussi l’un des quartiers le plus éclectique de Buenos Aires et celui qui se rapproche sûrement le plus à l’idée qu’on se fait d’un porteño , dans toute son ambiguïté et sa générosité.

Les bois de Palermo abritent ou côtoient des sites aussi variés qu’un terrain de golf, un vélodrome, un hippodrome aux salles majestueuses, deux centres hippiques, des terrains de tennis, le tout récent centre culturel islamique et la mosquée du Roi Fahd (la plus grande d’Amérique Latine), le très chic et tout aussi nouveau musée d’art latino-américain: le Malba, le jardin japonais (un don du gouvernement nippon pour remercier de l’accueil réservé à la collectivité nippone vers la fin du siècle dernier), le planétaire Galileo Galilei, l’ancienne promenade de la Roseraie (qui devient une zone rouge pour les amants des travestis une fois le soleil couché), un aéroport, une plante de purification d’eau, trois universités, des ambassades, des musées.

Mais cette diversité ne se limite pas aux monuments. On la retrouve dans la réalité sociale mixte de ce quartier. Il suffit de marcher quelques «cuadras» (pâtés de maisons, block en anglais) pour s’apercevoir qu’une moitié du quartier vit de l’autre moitié: quelques dizaines de promeneurs de chiens de race circulent en direction des bois de Palermo, où un jeune homme court au long du lac, iPod de rigueur à la taille, sans faire attention à la famille entière de cartoneros (personnes qui recueillent du carton pour subsister) en train de dépiauter les poubelles d’un immeuble chic sous le regard méfiant du concierge.

Un groupe d’étudiants partage un Fernet con Coca, mixé dans une bouteille de Coca de deux litres et quelques hot-dogs à $20 sur le square en face d’un restaurant ultra chic où les 5 gardes de sécurité s’empressent de fermer la porte derrière les clients pendant que le voiturier gare le dernier modèle de BMW dans un garage fermé.

Sécurité oblige. Sans parler du shopping. Le shopping est considéré par les porteños une activité touristique à part entière, et si bien la chute des prix qui en suivit la crise de 2001 a surtout favorisé les étrangers, entre les centres commerciaux au meilleur style américain, les fripes bon marché achetées en gros dans le quartier juif du Once , les petites boutiques de créateurs qui n’on rien à envier aux créateurs parisiens, les pseudo marchés d’artisans, les petites boutiques de dégriffés européens, les foires de design et les vendeurs ambulants de fausses marques fabriquées en Chine ou en Bolivie, on n’est limité que par l’embarras du choix.

Les porteños et surtout les palermitanos prennent tout aussi, grand soin de leur apparence que de leur physique et de leur âme. La culture du corps se pratique à outrance dans les quelques 450 gymnases du quartier ou bien, pour les plus exigeants, les imperfections se corrigent au bistouri dans l’une’ des dizaines de cliniques privés ou centres de beauté du quartier.

Tout cela n’est pas, bien sûr, sans conséquence sur notre conscience et c’est pour cela que Palermo héberge le plus grand nombre de psychiatres et de psychologues par personne dans le monde ! (Sachant que la moyenne nationale n’est pas trop loin avec un ratio de 1:30).

La concentration est si forte dans certains coins que l’on a même rebaptisés un des sous-quartiers de Palermo avec le nom plutôt suggestif de « Freudlandia » ou « villa Freud » pour les plus chic.
Les vieux, les grands, les petits, les nouveaux Palermo.

Palermo est grand quartier, le plus grand de Buenos Aires, et c’est peut-être pour cela qu’il a été divisé en plusieurs sous-quartiers, bien différenciés entre eux par des noms tout aussi évocateurs que crispants.

Tout d’abord Palermo Chico (le Petit Palermo), en bordure des bois et tout près du Rio de la Plata , est une zone calme et arborée où se côtoient les palaces et résidences des plus riches familles de la société argentine et les ambassades d’une trentaine de pays. C’est là aussi que s’est installé le Museo de Arte Latino Americano . Ce bâtiment moderne et élégant en verre et en ciment, qui abrite une collection d´art contemporain latino américain ainsi que des expositions temporaires du monde entier.

Palermo Viejo (le Vieux Palermo), lui, est un quartier de maisons de rapport, construites au début du XXe siècle, notamment dans les années 30 et 40 en style Art Déco revisité. La structure de ces maisons basses, que l’on a rebaptisées « casa chorizo » (la maison saucisson) parce qu’elles sont construites les unes à coté des autres, tout en longueur pour occuper l’intégralité d’une « manzana », sont aujourd’hui très recherchées et ont donné lieu à une fièvre restauratrice et une spéculation immobilière acharnée.

La partie sud de ce quartier a été (mal)nommé Soho car c’est là où l’on vient boire un verre l’après-midi ou un café chaud au petit matin en sortant de boîte, déguster la dernière nouveauté fusion ou ethnique, flâner chez un antiquaire, s’abandonner dans une librairie, dénicher les dernières créations de mode dans une petite boutique en fond de cour, danser un tango dans les bras d’un papy plus vieux que l’immeuble où se passe la milonga , s’émouvoir face à la dernière pièce du petit théâtre alternatif où s’amouracher d’un beau porteño sur les pistes d’un des nombreux night clubs .

Dans le secteur Nord de Palermo Viejo , de nombreux producteurs de télévision, des studios de cinéma, des radios et autant de sociétés de services audiovisuels s’y sont installés, donnant naissance à une nouvelle (mais pas pour autant originale) appellation: Palermo Hollywood.

La fréquentation de gens du cinéma, de la télévision et d’autres «people» a provoqué un autre phénomène tout aussi branché et rentable: La cuisine d’auteur. C’est en effet là que se trouvent les meilleurs restaurants de cuisine argentine contemporaine, internationale, ethnique ou fusion. C’est aussi là que se trouvent les beaux hôtels de charmes encore abordables, comme la Casa Fitz Roy ou les tous nouveaux apart-hotels design , tel que Home ou Noa Noa Lofts.

Et pour les amants du rétro, un incontournable marché aux puces, ouvert tous les jours de l’année.

Bref, si vous cherchez le calme et la tranquillité des jardins à l’ancienne, vous voulez refaire votre garde-robe, revivre une nuit de folie dans une auberge de jeunesse, un nouveau défi gastronomique, un investissement immobilier, une nouvelle paire de seins, une chaise Thonnet ou un mojito bien chargé, c’est à Palermo que vous le trouverez.
¡No te lo pierdas!

Fuente: Paola Caretta especial desde Montmartre Paris para palermonline
por M@b€l Surb@ll€









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